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pin maritime - Page 2

  • Marcher.


    De bon matin, préparer un petit sac à dos. Y ranger une bouteille d’eau, un sandwich, une pomme, quelques biscuits et le petit carnet.
    Mettre ses chaussures de marche, attraper ses bâtons.
    Partir.
    Longer la mer.
    Encore endormie, elle s’étire parfois en douces vagues qui semblent vouloir repousser à la fois le sable et le ciel.
    Marcher. Longtemps. Jusqu’au moment où on trouve un amer bien abrité, tout à la fois du vent et des regards.
    S’y installer.
    Boire et manger.
    Ecrire un poème.
    Regarder.
    Quelques oiseaux font crisser l’air et parfois les pins maritimes oscillent imperceptiblement et alors grincent.
    Quand on a fini de boire et de manger et que le poème est terminé, repartir dans l’autre sens pour rentrer, le sac à dos plus léger.





  • Relire d’anciens Bonheurs du Jour.

    6 mars 2010. Bleu outremer.

    Marcher plusieurs heures le long de la mer.
    Se réciter des noms de bleus et des noms de verts car la couleur de l’eau est changeante : bleu de Prusse, bleu outremer, bleu céruléen, vert Véronèse, vert émeraude, vert olive.
    Regarder les reflets du soleil.
    S’arrêter parce qu’un paysage, deux pins maritimes noueux qui se penchent tout à la fois vers le ciel et vers la plage, coupe le souffle.
    Aller s’asseoir dans un endroit qu’on sait désert et en plein soleil.
    Puis, rentrer.
    Marcher, marcher, marcher.